Renato Montanaro sublime l’insolite. Qu’ils soient temporels ou culturels, le maître ne nous épargne aucun choc.
Inspiré par une époque où la lumière hégémonique, les couleurs maîtrisées et les poses ampoulées habillaient les murs d’une aristocratie trop sûre d’elle, Renato Montanaro n’en reste pas moins un artiste stimulé par un XXIe siècle déboussolé.
Bien plus que de simples mariages incongrus entre des mondes qui ne devaient jamais se rencontrer, les œuvres de Renato Montanaro sont la preuve évidente que la frontière entre l’art majeur et l’art populaire n’est qu’une vision d’esprits trop étroits pour comprendre la sincérité d’une pulsion créatrice.
Détournant, modelant, chahutant aussi parfois ses personnages Renato Montanaro sublime l’insolite. Qu’ils soient temporels ou culturels, le maître ne nous épargne aucun choc.
Selon son bon plaisir, l’artiste attache une importance toute particulière à ce que la noblesse retrouve ses lettres grâce une expression plastique plébéienne, définitivement revendiquée comme telle.
Renato Montanaro décline à l’infini son bouledogue. Depuis 2004, Hector s’habille de bronze, résine, aluminium brossé, poli ou ciselé, dans des dimensions qui vont de la taille d’origine (H 45cm x L 86cm) à la sculpture monumentale (H1.3m X L2.5m) comme son Hector doré à feuille présenté sur le salon ST.ART Strasbourg … par la galerie Audet.