William Sweetlove, né à Ostende en Belgique en 1949, est un artiste postmoderne qui s’interroge sur l’idée de l’art et de la culture.
Cet artiste non-conformiste créé des assemblages montrant son sens unique de l’imagination. Son œuvre reflète sa réaction ironique face à l’omniprésence de la petite bourgeoisie.
En 2003, William Sweetlove rencontre un collectif d’artistes du Nord de l’Italie : The Cracking Art Group. Ils ont en commun une base spirituelle dadaïste, surréaliste, Pop Art. Cela aboutira à une remarquable collaboration sous le nom de « Cracking Art loves William Sweetlove ».
Leur démarche commune s’inscrit dans un héritage mêlant l’humour ironique anti-bourgeois du mouvement Dada aux méthodes de production industrielle initiées par le Pop art américain. Ensemble ils organisent de vastes installations dans des lieux publics, notamment grâce à l’extrême résistance du matériau qu’ils emploient : un plastique écologique, généré à partir d’une réaction thermochimique dans de l’huile naturelle, qui est ensuite recouvert d’un vernis.
Ses animaux « clonés » sont l’expression humoristique du dérèglement lié aux manipulations génétiques. Leurs couleurs irréelles, leur traille démesurée, leur reproduction en exemplaires multiples manifestent cette transmutation de l’animal dans un futur génétiquement maitrisé.
Chaussés, ils sont d’une nouvelle race « adaptée » aux évolutions climatiques : des bottes contre les pluies acides, des baskets contre le réchauffement… autant d’éléments qui humanisent ces animaux décalés aux « looks » résolument contemporains.