Fortement influencée par le glamour de l’univers de la mode, Laurence Nolleau en détourne les images iconiques, qui lui inspirent des portraits aux variations néo-expressionnistes, proche du glam’rock.
Armée de son couteau, Laurence sculpte avec énergie ses visages pour nous livrer des œuvres percutantes et graphiques. Les couleurs sont vives et intenses, les regards hypnotiques … Intriguée par le pouvoir de l’Art Optique et cinétique sur le spectateur, toujours en quête d’innovation et de défis techniques, Laurence réalise en 2016 ses premières sculptures murales en Inox poli miroir, des sculptures lumineuses interactives et participative.
Elle poursuit ses explorations avec pour but d’associer l’art optique à la sculpture dans une recherche esthétique absolue.
En 2019, Laurence Nolleau nous surprend avec ses nouvelles sculptures Op art, sur les bases des techniques utilisées par Victor Vasarely, elle porte à son paroxysme la faillibilité de l’œil pour créer des effets d’illusions d’optiques troublants. Elle utilise la perception visuelle de l’observateur qui voit chaque œuvre comme une photo, en s’approchant on découvre qu’il s’agit de lignes de métal qui recomposent celle-ci.
Novatrice, elle dessine le métal avec une sensibilité rare, en sculptant une à une chaque lame métallique pour obtenir ce résultat étonnant qui apporte à ses portraits : réalisme, une pureté graphique exceptionnelle.
L’art Optique est une expérience des sens mais surtout visuelle. L’art est perceptuel : il n’y a rien à comprendre juste à percevoir et ressentir.
« Il faut faire participer les gens. Les étonner. L’art c’est L’étonnement » Carlos Cruz-Diez
Née en France en 1963, Laurence NOLLEAU est passionnée par le dessin dès son plus jeune âge. Une enfance rythmée par de nombreux voyages étoffent son univers artistique.
Agée de 6 ans, Laurence rencontre le peintre espagnol et ancien conservateur du musée de Barcelone Joan Bachs, cette rencontre sera déterminante dans son parcours.
Elle suivra une double formation de styliste-modéliste à Esmod Paris, où elle reçoit des mains de Jean-Louis Dumas-Hermès, le prix de modélisme, puis s’ensuit un premier apprentissage chez Dior, … par la suite elle deviendra directrice des Collections Europe d’une marque Australienne jusqu’en 2001.
En 2002, Laurence décide de se consacrer à sa vocation et s’enferme dans son atelier, pour expérimenter et explorer différentes techniques