Artiste peintre et sculpteur colombien (1932-)
Sa réputation est due à ses personnages aux formes généreuses et rondes inspirés de l’art précolombien.
A ses débuts, son thème sera la corrida alors qu’il fut traumatisé par son passage à l’école taurine où son oncle passionné de corrida l’avait inscrit.
Il se rapprochera également des influences d’œuvres des muralistes mexicains, tels que Diego Rivera. Il suivra des cours d’histoire de l’art qui l’ouvriront sur une peintures plus européennes et l’amèneront à découvrir Pablo Picasso.
1951 – première exposition à Bogota
Ce ne sera qu’en 1952 qu’il se rendra en Espagne où il entrera à l’Académie Royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand de Madrid.
Delà, il poursuivra sa route vers Paris, l’Italie …. et à chaque fois il s’imprégnera des grands maîtres.
1955 – Ses voyages se multiplieront mais surtout il retournera en Amérique.
1957 – première exposition personnelle organisée par l’Union panaméricaine à Washington
Ce ne sera qu’en 1976-77, qu’il s’adonnera essentiellement qu’à la sculpture avec 25 réalisations
Contrairement à d’autres artistes latino-américains de renommée, comme Diégo Rivera, il fut influencé par l’art européen et plus particulièrement d’œuvres majeures classiques de la Renaissance, jusqu’à Ingres. On trouvera également l’emploi de couleurs vives et franches dans ses peintures.
« La nature morte à la mandoline », œuvre clef dans sa vie artistique. Cette toile posera son style marqué par la rondeur de ses personnages.
- Généralement dans ses peintures, ses personnages n’expriment pas de sentiments, ni d’états d’âmes ainsi l’artiste conserve une impartialité totalement détachée tout en apportant une touche de légèreté, de grâce et de souplesse.
- A ses débuts dans la sculpture : 1963-64, au regard de contraintes financières, il s’essayera non pas au bronze mais en utilisant de la résine acrylique et de la sciure de bois. Cependant, n’étant pas satisfait il renonça a poursuivre. Ce ne sera qu’à Paris : 1976-77, qu’il pourra enfin s’adonner à sa passion et réalisera ses sculptures en bronze avec une première exposition de sculptures à Paris au Grand Palais en 1977 avec 13 pièces. Dans les années 1980, lorsqu’il s’installe en Italie proche des carrières de marbre blanc (les mêmes que celles de Michel-Ange !) région forte de renom pour la qualité tant du marbre que des fonderies, Botero libérera toute son énergie pour la réalisation de sculptures monumentales.
- Une autre passion de Botero, le dessin et l’aquarelle, certes un peu moins connu mais tout aussi prestigieux . Il réalisera des dessins avec les mêmes personnages que pour la peinture homme à la moustache ou encore le picador de son thème favori. Si ce n’est juste que des croquis préparatoires, ces dessins seront succincts et serviront de base à une peinture ou sculpture. Mais plus couramment, ses dessins sont réalisées et se veulent être des œuvres à part entière. Il utilisera le crayon, le fusain, la sanguine, l’encre.
Expositions :
Elles débuteront dès les années 50, à Bogota et s’enchaineront sur tous les continents mais retenons ses 3 dernières :
- « Fernando Botero Boterosutra » Musée Wurth à Erstein en Alsace (France)
- « Botero, dialogue avec Picasso » centre d’art à Aix-en-Provence
- « Fernando Botero – A still life Retrospective » Gallery Dubai en Moyen-Orient