DEXUN

Série Wild style

Cette série de toiles témoigne purement du style de graffitis que j’ai pu faire dans la rue, dans les terrains vagues ou sur  des trains. Avec cette série on passe juste d’une échelle à    une autre on peut avoir du graffiti chez soi. (Dex tination – City Kids – 69ers kids …)

Dexun

« Son graf E.T. est un art illégal qui vient de la rue. Depuis toujours, le graf est assimilé à des dégradations faites par des enfants terribles, réprimé par la justice. Dexun fait partie de ces activistes depuis plus de 20 ans, s’y adonnant dans la région lyonnaise et de nombreuses capitales mondiales.

Dexun dessine des lettres, joue avec l’alphabet depuis 1995. En 2009, il réalisera ses premières peintures sur toiles et dessins afin de partager son travail.

2018 : il entre en galerie – à la galerie Audet de Colmar et depuis, les expositions et salons s’enchainent avec succès.

Dexun est arrivé sur terre en 1980, enfant répertorié « sauvage, inapte au système scolaire… » Un parcours qui a engendré son graf E.T. en marge des écoles d’art, du street –art de mode, d’où il ne se reconnait pas d’ailleurs. ©v.del

« Mon graf E.T. est interdit, autodidacte : c’est son énergie ! C’est le graf des enfants terribles, l’école qui apprend à dessiner dans le noir, à saigner en couleurs, à faire du bruit en silence. » ©dexun

Série Alphabétologie

Dans ces toiles, je travaille sur toutes les lettres de l’alphabet au lieu de me restreindre aux simples lettres de mon blase (nom).

Je change les codes du graffiti en effaçant les contours, le remplissage suffit à la lisibilité de la lettre. Les lettres saturent la toile, elles se superposent mais ne se cachent pas comme des filtres.

Ces ingrédients sont la base de mes toiles « Alphabétologie » auxquelles, j’ajoute sur certaines des personnages qui tour à tour se fondent et apparaissent au milieu du jeu des lettres. ( Noir et blanc …).

Série « la seconde à quai »

À travers ces toiles j’ai voulu traduire un moment précis que l’on peut vivre lorsqu’on croise une pièce sur un quai de gare. (BipBip …)

Il y a deux façons de vivre ce moment, soit on voit de loin la pièce arriver sur le wagon et on a le temps de la déchiffrer et de l’observer dans son entièreté ; soit notre regard la croise au moment où le train passe devant nous.

C’est ce moment-là, que j’ai voulu travailler : l’instant ou en levant la tête on voit une avalanche de couleurs et d’informations, une pièce de six mètres réduite à notre champ de vision.

J’ai trouvé intéressant de remettre tous les éléments d’une pièce de six mètres de long dans une toile d’un mètre sans rien en retirer et sans en modifier l’échelle.

On y retrouve toutes les lettres de mon nom, le fond, les personnages et l’énergie que peut traduire cette « seconde à quai » Dex

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Longtemps discrédité par son côté « transgressif », le street-art a aujourd’hui toute sa place dans les galeries d’art, les musées et sur nos façades publiques. Nous le nommons « art urbain contemporain », et de ce fait nous lui accordons une place au sein de notre société.

Les graffeurs sont les vecteurs de notre Histoire, de notre actualité, et les œuvres de street-art ont pour objectif de stimuler des émotions fortes auprès du public. ©v.del