YAN PEI-MING

L’artiste chinois Yan Pei-Ming est né à Shanghai en 1960. Issu d’une famille ouvrière, Yan Pei-Ming grandit dans l’ambiance de la guerre civile de la fin de la Révolution culturelle. Refusé au concours d’entrée d’une école d’art chinoise, il choisit de partir pour la France. En 1980 – il a 19 ans -, il arrive en France, à Paris. Il s’installera à Dijon en 1981 où il étudie pendant 5 ans à l’école des beaux-arts. Le jeune artiste suivra également les cours de l’Institut des hautes études en arts plastiques de Paris. Il sera pensionnaire de la Villa Médicis de Rome en 1993. Depuis de nombreuses années, Yan Pei-Ming possède un atelier de 2500 m2 dans une ancienne usine d’Ivry-sur-Seine où il aime s’attaquer aux grands formats, si ce n’est à des formats immenses. Il peint des visages en gros plan et réalise des portraits-robots, des têtes de Mao, des portraits de son père, des Bruce Lee, des autoportraits, des anonymes, des crânes, des proches, vivants ou disparus. Portraitiste avant tout, il s’intéresse à l’actualité par le portrait (Obama, Madoff, etc). Sa peinture – à l’huile – est physique, le geste est présent, la touche épaisse est posée au pinceau ou à la brosse. La bichromie – le noir et le blanc, le rouge et le blanc – permet à l’artiste de se focaliser sur ce qu’il juge essentiel : l’expression, les traits, le regard. Depuis 2000, il pratique la sculpture et crée des têtes en résine taillées au couteau et peintes en rouge. Depuis 2006, il travaille également à l’aquarelle. Son travail fait parti d’un très grand nombre de fonds d’Institutions internationales en France, comme à l’étranger (Allemagne, Finlande, Italie, Etats-unis, Corée, Chine, Japon, etc).

présenté au musée Unterlinden jusqu’en octobre 2021 Eposition « Au nom du Père » sous la direction et la passion de Frédérique Goerig-Hergott Conservatrice en Chel du Patrimoine